Après avoir crapahuté à Ubud, on décide de redescendre sur Candidasa, en bord de mer, histoire de se rapprocher du lieu ou l’on peu prendre un bateau et partir sur les îles Gili.
The Natia, à Candidasa, un havre de paix ou poser ses valises un soir, ou plus.
A l’est de Bali se situe Lombok, une autre île de taille similaire à Bali. Et au nord-ouest de cette île on peut trouver les Gili (Trawangan – Meno – Air), un chapelet de 3 îles que l’on nous a fortement conseillé de découvrir. « Gili » veut dire « île » en Sasak, le langage de l’ethnie majoritaire vivant sur l’île de Lombok.
Taxi direction Padangbai, à environ 30 minutes de Candidasa, ville ou vous devrez vous rendre si vous souhaitez prendre le fast boat (1h30 de trajet environ) direction Gili Trawangan, la plus grosse des 3 îles (et la seule avec un distributeur de billets, chose à vérifier avant de partir sur une île, mon cher amiîle de Bali sous un autre angle, le mont Agung, principal volcan de Bali, culminant à 3 142 m. Nous avons croisé d’énormes barges et vu des dauphins… Cela valait le coup !
Astuce : toujours négocier! Les prix peuvent chuter très vite et vous réussirez à faire quelques économies. Ce que l’on ne savait pas faire, comme des petits bleus, au moment de prendre notre billet.
Mont Agung
Gili Trawangan, il est temps de débarquer. Pas de ponton, on saute et l’on se retrouve avec l’eau nous arrivant aux genoux. Pas de voitures, scooters, seulement des petites carrioles tirées par des petits chevaux décorés, et la possibilité de louer des vélos pour faire le tour de l’île. Et une dizaine de locaux, le sourire aux lèvres, prêts à nous proposer un hébergement. Pas de réservation, on commence à jouer les aventuriers et l’on trouve une place dans un homestay (petit hôtel familial), pour 15€ la nuit à 2 avec petit-déjeuner.
A Gili, les rues ne sont pas pavées, ça devient intéressant de sortir quand il pleut
Par la suite, on rencontre 2 Français qui nous conseille leurs hôtel, Edy Homestay, encore moins cher que le nôtre (11€ à 2 avec petit déjeuner et 2 grands lits doubles, terrasse lumineuse), avec soit disant, une bonne ambiance. On change donc le lendemain. Et dès le soir, on est satisfait du changement : tous les soirs, le gérant de l’hôtel, Norman et ses amis jouent de la musique pendant des heures, on chante des tubes d’ici et d’ailleurs, et l’on a même fini par chanter « Aicha », le seul tube « Français » qu’ils connaissent : ) Donc une rencontre avec des locaux super sympathiques, avenant, toujours souriant, à te proposer à manger, te demander d’où tu viens, combien de temps tu restes… L’hôtel n’étant pas grand (8 bungalows se faisant face), on a pu lier amitié avec des Finlandais, Anglais, et Américains, avec qui l’on a passé nos jours sur l’île. Et pour faire laver son linge, compter 1€ les 2kg : )
Nous ne savions pas combien de temps nous resterions mais au final, c’était tellement reposant et relaxant que l’on a terminé notre semaine là-bas. Pas de prise de tête à savoir ce que l’on fait, à quelle heure.. De vraies vacances ! On a pu croiser des jeunes comme nous, des gens plus âgées, des familles… Tout le monde peut y trouver son compte. Et l’on peu rester dans une auberge ou dans un superbe bungalow en bord de mer, que l’on ai un petit ou un gros budget, tout est possible ! Il faut 1h30 pour faire le tour de l’île à pieds mais il y a quand même de quoi faire : s’initier à la plongée, passer son Padi (diplôme de plongée) en 4 jours, le snorkeling (masque-tubas-palmes), lézarder sur la plage, faire des excursions à la journée sur Lombok par exemple ou partir 4 jours et 3 nuits direction les Komodo, faire du surf, se faire masser…. Une île avec des chemins en terre qui certes deviennent un peu boueux lorsque qu’il pleut, mais tellement authentique. Des petits magasins, des locaux qui finissent par te connaitre et te demandent des nouvelles à chaque fois que tu les croises, des resto, des spa, un bar à chicha…tout est possible ! Et ici, le wifi est gratuit, partout : )
Chicha, qui a dit chicha?
Nous avons fait une journée de snorkeling (9€ chacun pour 4h, en bateau, sur 3 sites de plongées différents). On a pu voir une multitude de poissons, des tortues.. Petite pause déjeuné sur Gili Air, au calme, rien au tour, à déjeuner dans des paillottes en bambou avec de la musique calme). Une très bonne expérience si ce n’est que j’ai eu un peu le mal de mer, même dans l’eau. Mais cela valait le coup !
On a aussi testé le « pedi fish », un soin ou l’on met ses pieds dans des bacs remplis d’eau et des petits poissons viennent t’enlever les peaux mortes : ça surprend, ça chatouille, mais c’est efficace ! Et sinon, balade en bord de mer, sieste sur la plage à l’ombre d’un arbre, et lecture en écoutant la musique. Et l’on découvre que oui on peut vivre sans portable et qu’une montre suffit !
Pour les sorties, cela vaut vraiment le coup, il y a quelque chose d’organisé chaque soir, dans un bar différents, ou les ¾ des touristes et locaux de l’île se rejoignent : le Tir Na Nog Irish Bar, le Sama Sama reggae bar, le rooftop du Gili Hostel, le Rudy’s Bar, le Blue Marlin…
Et question nourriture, il faut compter entre 4 et 7€ pour manger du poisson frais grillé avec une portion de riz, des légumes cuits et une boisson… (celui qui se commence à se plaindre du prix, je le renvois au rayon crustacés de Carrefour ou Auchan).
Il est frais mon poisson!
Notre voyage quittant à sa fin, je peux dire que Gili Trawangan restera un des meilleurs endroit ou l’on a séjourné au cour de ces 2 semaines. Pour son calme, la possibilité de se balader à pied ou se reposer sur la plage, pour les rencontres que l’on à faites, et la gentillesse des locaux : jamais harcelés (ahhh Kuta, Kuta..) pour nous pousser à la vente. Ici, j’aurais vu un des plus beau ciel étoilé de ma vie. On peut voir la voie lactée et des étoiles filantes passent toutes les 5 minutes. La nuit, l’eau est scintillante (il me semble que c’est à cause du plancton). Je reviendrais !