Découverte du picking (ramassage de fruits et légumes) de tomates cerise. Notre patron Vietnamien propose de nous payer en cash (non déclaré), donc à sa guise. Questionnement interne « il y à l’essence, la nourriture à payer, on veut bouger de cette ville dans les jours à venir ». Ok! C’est sûr que ce n’est pas le job le mieux payé du monde, mais on reçoit chacun environ 200/300$ par semaine, ce qui nous permet de payer notre logement, la nourriture, l’essence et d’économiser pour partir d’ici.
Bosser « au noir » est une pratique courante en Australie. Je ne te le conseille pas certes, mais des fois, on a seulement cette possibilité. Et bosser déclaré est bien plus avantageux. D’une part, tu es couvert si un accident du travail t’arrive (comment expliquer à ton assurance que tu es tombé d’une échelle dans cet entrepôt frigorifique, dans une ville paumée un lundi à 3h du mat, si ce n’est pour travailler). D’autre part, 20 à 30% de ton salaire brut sera retiré de ta poche (je te vois hurler en serrant tes petits points « il est ou le bénéfice ? ») mais tu pourras en faire la demande à la fin de ton séjour (de quoi sécher tes larmes dans l’avion), le fameux « tax refund». Considère cela comme de l’argent épargné (ah, on arrête de pleurer, là) ! Et enfin, chaque fois que l’on travaille légalement en Australie, l’entreprise se doit de verser 9% du salaire gagné par le salarié à un fond de pension, pour sa retraite : c’est la « superannuation », que l’on demande lorsque l’on est sûr de ne pas retravailler en Australie : Encore plus de dollars à venir, si tu travailles de façon légale J
En quoi consiste le travail ?
Pas très compliqué, on peut laisser ses neurones à la maison : on passe notre temps accroupi devant des plans de tomates cerise, à remplir des seaux et à les vider dans des grands bacs.
Mais dit moi, c’est dur ?
Mal aux cuisses, au dos, les mains verdâtres, mais des sous dans la poches. Et les plans de tomates tiennent grâce à des bâtons en bambous, plantés en croix, maintenus avec du fil de fer sur toute la longueur. Mal aux bras à force d’arracher les bambous, que l’on regroupe, attache, et que l’on couche sur le sol. Mal aux mains à tirer le fil de fer qui lie l’ensemble des bambous et les arrivées d’eau, ensevelies dans le sol qui restent enchevêtrées avec les racines et la terre. Quelques courbatures le lendemain mais l’on s’y fait rapidement. 2ème job moins marrant, nettoyer des anciens plans de tomates : les tomates pourries qui t’éclates à la figure et l’odeur qui va avec.
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I already have 2 jobs but it was only for 1 week. Now, it’s the low season, winter is coming. So they need less people to work there.
Let’s talk about picking… It’s not the easiest job ! We started with tomatoes picking. Our boss is Chinese, and wants to pay us cash, so it’s not really the best pay we will have but, it’s ok, it help us to pay what we need for the all week. At the end of the day, back and legs hurts, but we have money in our pocket : ) We also clean old tomatoes plants: really a « man work » : ) We have to take off all the bamboo stick who hold the tomatoe plant, remove the water pipes almost mixed up with the roots… So tired now but it’s ok, I succeed so I’m proud : )
About our trip… We are going to start again to travel. 3 weeks here, For sure I had 2 job for 1 week but it was not enought to save money, even with fruit picking. So sadly we have to slip with our German friends, cause Lukas found a job in a steel factory and Viola is working as a nanny. So they are finally moving in a flat at the end of the week. We spend good time together and maybe, we will meet again on the road : )
Weather is getting colder nights after nights so we are going to Carnarvon, 700km far from here. We plan to take 4 ou 5 days to get there because there is so much nice things to see and the road : Kalbarri National Park, Shark Bay, Monkey Mia..
Vous voilà confrontés au dures réalités du travail!! Tout est dans la motivation !!
Courage !!!!