ST HELENS

Direction Bay of Fires, une succession de plages, ou sable blanc, mer turquoise, rochers de grès rose bordés d’arbres se succèdent. On s’arrête, ici et là, histoire d’immortaliser le moment. Un peu de vent, une eau froide, mais pas déçu de notre détour.Un dernier coup d’œil à ces plages magiques et direction Launceston, au centre de l’île et à 3h de route.

Collation du midi pris dans un roadhouse qui ne payait pas de mine mais ou le patron nous sert des mugs de café avec un grand sourire. On s’imprègne de l’ambiance et l’on finit par commander des burgers, aussi gros que l’appétit des Australiens. Le paysage change, un peu plus montagneux, des prairies ou l’on peut voir des vaches avec un camaïeu de couleur passant par le noir, tacheté, beige, marron, roux, ou des moutons et brebis, que l’on entrevoit par centaines parmi les herbes haute. A un moment, on décide de s’arrêter au bord de la route : des fougères immenses, comparables à des petits palmiers !

Après quelques heures, pose café à Tullah, un petit hameau. Une cheminée fumante, on décide de pousser la porte du seul café croisé depuis 2h. Endroit désert, mais la cheminée fonctionne ! Le seul client est en fait le patron, entre 70 et 75 ans, qui nous apporte (encore) d’énormes cafés. Sa femme, qui était au bar vient engager la conversation et nous faisons la connaissance de Valérie, une pétillante arrière-grand-mère de 15 petits enfants, qui gère ce pub avec le sourire aux lèvres. Elle nous explique que l’endroit est normalement remplit en semaine, par les mineurs qui travaillent aux alentours et qui trouve ici un coin pour se détendre, boire une ou plusieurs bières, jouer aux fléchettes ou s’essayer au karaoké. On partage des fou rires, maman lui demande son adresse afin de lui envoyer une carte de France, on prend une photo, elle nous sert fort dans ses bras et l’on se quitte, après une heure. Comme dit maman, « c’était une belle rencontre ! »