Après quelques jours à Da Lat, je décide de continuer ma route, direction Hoi An, au centre du pays. Le chemin étant trop long, je prends un bus direction Nha Trang, ville ou l’on doit faire un changement de bus pour repartir direction Hoi An (ou pas).
Bus Da Lat > Nha Trang : 14 $, environ 4h de trajet, départ à 7h le matin.
Je retrouve Suzanne, une Allemande rencontré la veille à l’auberge de Da Lat. On sympathise et décide de passer quelques jours ensemble, sachant que l’on a presque le même itinéraire.
Nha Trang, cité balnéaire de plus de 300 000 habitants.
Pas envie de s’arrêter, beaucoup de commentaires négatifs de la part des autres voyageurs. Au final, soit on attend 7h le prochain bus pour Hoi An, sur la plage avec nos sacs, car il ne part qu’en soirée. Soit on passe la nuit et l’on prend le bus qui part le matin. On se dit que l’on verra par nous-même « La petite Russie d’Asie« .
La ville a un surnom bien adapté. Les enseignes, menus, spa, tout est traduit en Russe et souvent, seulement en Russe. Bon, on il ne faut pas faire de généralité. Mais pour ceux que l’on a pu rencontrer, les Russes ne sont pas super joviaux ou ouverts. j’ai tenté d’engager la conversation mon sexagénaire de voisin dans le bus en lui demandant si il était ici pour les vacances. Il a simplement répondu par oui et m’a définitivement tourné le dos, collant son nez à la fenêtre.
Bâtiment public, Nha Trang
Sur la plage, les prix explosent, on se demande si la location d’un bain de soleil comprend petits toast et champagne (40 000 dongs, sachant que l’on à jamais eu à payer auparavant pour louer des bains de soleil). Les vendeurs sont plus lourds et essaye de forcer la vente. On se fait avoir en payant des fruits dans la rue 3 fois le prix proposé au départ, pour d’apercevoir qu’ils étaient immangeables.
Un air de Surfers Paradise avec ses immeubles et palmiers, mais la plage de Nha Trang n’a rien à envier aux plages Thaïlandaises et Philippines. Si tu es là pour faire de la bronzette, tu peux toujours venir poser ta serviette. Mais sache que tu seras harcelé par les vendeurs de souvenirs, fruits, eau. Au mieux, en tant que fille, tu te feras reluquer de haut en bas par une dizaine de Vietnamiens, la cinquantaine, qui décident de venir squatter sur la promenade juste derrière les transat, qui donne une jolie vue en contreplongé sur les touristes féminines.
Dodo : TRUE FRIENDS Inn. Pas mal si l’on oubli le un des réceptionniste pas sympa. Pour 7$, nous avons un lit dans un dortoir de 6 avec clim + petit-déjeuner basique (pain, beurre, thé ou café et fruit). Les douches sont propres et il y a des PC disponibles avec un accès wifi potable.
Sorties :Le soir, peu d’endroits pour sortir : on pensait que la ville était proche de l’ambiance de Kuta (Bali) avec des bars et des restaurants un peu partout. En fait, 3 ou 4 bars d’ouverts, on se demande ou sont passé tout les backpackers. Si tu es part là-bas, tu peux aller faire un tour au Why Not Bar ou à l’Oasis, au bout de la rue principale. Ce ne sont pas les meilleurs endroits pour sortir mais on dira que ce sont les moins pires..
Activités : Le lendemain, on apprécit plus la ville : direction le centre de la ville, loin de la plage. Ici, on parle très peu anglais. Manucure pour 3$ dans un spa et l’on passe chez le coiffeur (28 Ngo Thoi Nhiem, P.Tan Lap, Nha Trang). Nos amis sont allés au Vinpearl Amusement Park, un parc d’attraction avec des activités aquatiques (500 000 Dongs) et se sont bien amusés dans les toboggans et autres activités.
Miam : Niveau nourriture, il faut s’éloigner de la rue principale, sous peine de ne trouver que des plats aux environs de 120 000 Dong (6$), qui plus est, pas forcément bons. En se baladant, nous tombons nez à nez avec une femme entrain de cuisiner, sur un croisement. Des tables basses et des chaises en plastiques à même le trottoir, la femme fait des superpositions de riz gluant, tranches roses, oranges (on apprend après que c’est de la viande), légumes, sauces, qu’elle vend dans une petite boite en plastique, à emporter ou manger sur place. Pour la modique somme de 25 000 Dong (1,20$), on décide d’essayer. Et bien, c’était super bon, nous sommes carrément revenus le lendemain avec Logan et Janik, qui venaient d’arriver en ville. Notre groupe, la moitié en bus et l’autre moitié à moto, s’agrandit petit à petit au fil des kilomètres.
Soulagée de quitter la ville, on embarque pour un bus de nuit, 12h de trajet direction Hoi An, que l’on dit magnifique.
Si vous aimez les villes balnéaires superficielles, des tarifs adaptés aux porte monnaies des plus riches et si par la même occasion vous parlez russe, visitez Nha Trang. Sinon, passez votre chemin au plus vite, vous ne louperez rien de fantastique.
ce n’est pas en 1 nuit que l’on découvre une ville tout en s’improvisant touriste journaliste basique à la Française! Nha Trang n’est pas à la hauteur de ta superficialité!
Bonjour, merci pour ton commentaire. Etant à ce jour spécialiste sur cette destination, étant retournée plusieurs fois là bas pour des raisons professionnelles ou non, mon avis reste le même, même si ce n’est que mon avis : une ville malheureusement sans charme, constamment en construction, avec une baie bétonnée, des centres commerciaux aux néons clignotants, un bruit de klaxon incessant même si l’on loge en bord de mer dans un établissement de qualité… Ce n’est pas le charme que l’on peut trouver ailleurs au Vietnam 🙂